Des gaufres et un congélateur

La suite de la visite du Logos Hope à Manille

Remplie de reconnaissance
C'est lors de la visite du Logos Hope à Manille en février 2012 que j'ai été envoyée avec mon équipe dans la plus grande prison de la capitale (20.000 détenus). Nous y avons été invités pour donner un culte. Nous avons rencontré Gerald et il nous a parlé de sa famille qui habitait à 4h. de route, à Subic Bay. C'était justement notre prochaine destination !

Cheryl, sa femme, a grandi dans des circonstances difficiles, malheureusement assez répandues aux Philippines. Elle a fui son entourage, qui l'exploitait, et s'est mariée avec Gerald. Ils ont eu ensemble cinq enfants. Mais un jour, Gerald s'est fait arrêter et a été condamné à une peine de prison. La vie est devenue à nouveau difficile pour Cheryl, qui luttait tous les jours pour trouver de quoi subvenir aux besoins de ses enfants.  

Arrivés à Subic Bay (une grande baie à l'ouest de Manille, dans laquelle le Logos Hope a fait une escale de plusieurs mois), une des premières personnes à monter sur le bateau était Cheryl, accompagnée de ses enfants. Elle m'a dit qu'elle était chrétienne et qu'elle allait au culte tous les dimanches. Elle était heureuse de se joindre à nous pour un programme d'enfants, une réunion de prière pour femmes et des repas à bord. Nous sommes aussi allés visiter Cheryl et son église quand nous le pouvions.                 
Sans qualifications et avec cinq enfants à nourrir, la vie de Cheryl n'était pas facile...  Alors avec d'autres équipiers d'OM, nous avons réfléchi à une manière concrète de l'aider. Les problèmes liés à la langue et à la culture rendaient la communication compliquée. Nous avons eu besoin de prier pour savoir comment agir au mieux dans cette situation !   
Finalement, c'est l'idée d'une machine à gaufres et d'un congélateur qui semblait être le meilleur moyen d'aider Cheryl à démarrer un petit commerce. A la vue de ces cadeaux, Cheryl était tellement remplie de reconnaissance qu'elle ne cessait de s'exclamer « Salamat po! » (Merci!) à Dieu.

Dorine Perret (janvier 2013)